samedi 23 novembre 2013

Le peuple est un con.

  Cohn bendit nous avait expliqué longuement avec ses comparses que le peuple suisse s'était trompé quand il y a eu la votation sur l'interdiction des minarets sur le territoire helvète. Nous avons eu Filipetti nous expliquant que si le peuple se tournait vers les partis populistes, c'était parce qu'il manquait de culture, merci petite. Mélenchon expliquant que les bonnets rouges manifestants ne sont que des laquais du capital qui n'ont rien compris à leur intérêt. Maintenant les syndicats lèvent le voile et avouent enfin à visage découvert qu'il n'ont aucun respect pour ce peuple qu'ils doivent défendre contre son , parce que c'est son bien et qu'il ne le sait pas.
  La CGT et la CFDT appelle à l'union contre le populisme qui sorti du ventre toujours fécond de la bête immonde menace la république. Quelle belle phraséologie sortie directement du manuel de la bien séance que vous trouverez quotidiennement chez libé avec peut être un hors série en fin d'année pour ceux qui ont du mal à comprendre par eu même où se situe leur intérêt. Oui, nous sommes trop bête, et nous ne savons pas ce qui est bon pour nous.
  D'abord le populisme, ça vient d'où`?
Si je me souviens bien, les premiers à parler de ce danger et à tendre ainsi une perche bien aisée à nos moraux représentants de la gauche et leur laquais les médias, ce furent les commissaires européens qui nous défendent et nous représentent dans cette démocratie qui a oubliée les racines de la démocratie qui étaient le pouvoir par le peuple et pour le peuple.
  Ces gentils commissaires qui n'ont été élus par aucun peuple d'Europe nous ont longuement expliqué, relayés par les journaux qui y consacrent chacun au minimum une "une" par semaine que les partis qui ne voulaient pas de l'Europe ( comprendre par là les partis qui menaçaient leur poste et le beau traitement qui va avec, sans compter les avantages qui vont avec ) étaient de vilains partis populistes au discours nauséeux.
  Par le sens même des mots, ils ont montrés à tous qu'ils n'étaient pas en place pour servir le peuple, et étrangement ( ou logiquement, chacun voit comme il veut ) personne parmi les journalistes d'investigation préoccupés par un travail d'analyse et d'objectivité, dixit monsieur Valls sur libération, n'a relevé cette énorme contradiction.
  Car le populisme, même sans être un génie de la langue française, tout le monde est à même de comprendre que son origine même et la population et ce qui est populaire dans son ensemble. Et ce qui est populaire rejoint l'opinion est l'intérêt de la majorité, il n'y a qu'à se référer à ce qu'écrit le petit Robert dans le Grand Larousse pour en avoir la confirmation.
  Par là même ils ont confirmé que le peuple était leur ennemi, les empêchant de mener leur barque ou leur pédalo, chacun dirige ou essaie de diriger ce qu'il peut.
  Mais comme l'a dit Filipetti, nous sommes des incultes et il n'y a qu'à voir les risques d'un gouvernement gérer par le peuple.
  Cohn Bendit nous en a montré l'horreur en soulignant l'imbécilité du peuple suisse qui ne comprenait rien, un peuple tellement en retard sur le génie des dirigeants bruxellois qu'il vit dans un pays à l'économie florissante et dont la population est chaque année en tête sur le podium des pays les plus agréables à vivre.
  Si être populiste est être un ignare ne comprenant rien, je préfère garder ma liberté de pensée et crier vive le peuple plutôt que vive cette république qui ne sert plus que des intérêts et ambitions personnelles au détriment du peuple qui vous nourrit.

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