mardi 5 novembre 2013

petites vérités sur le bio

  Je viens de lire un article sur le bio qui m'a bien fait rigoler par le manque habituel d'analyse et de recherche de la part du journaliste, étonnant.
  Cette article expliquait, argumentation bateau à l'appui que consommer bio rendait en meilleure santé, quelque soit la catégorie sociale.
  Soit, c'est bien gentil et fait plaisir à lire. Cela m'a rappelé une jolie anecdote sur laquelle je reviendrais après.
  Tout d'abord, il ne faut pas oublier qui est acheteur de bio. Les seuls qui peuvent se le permettre aujourd'hui sont nos chers bobos et autres altruiste, quand ça ne touche pas leur bien être.
Ces bobos comme le montrent toutes les études et surtout la simple observation sont majoritairement des cadres et fonctionnaires gradés n'ayant aucun risque pour leur avenir financier et surtout un portefeuille plus garni que l'ouvrier du btp ou le chomeur.
  Et à preuve du contraire ces deux dernières catégories ont toujours été en plus mauvaise santé que les gentils cadres, ne serait ce que par la fatigue physique, les horaires irréguliers, et l'hygiène de vie.
Rien que pour la consommation de tabac, plus le niveau social et salarial est bas plus le nombre de fumeur est élevé. Et le tabac serait mauvais à la santé il parait, c'est écrit sur les paquets mais ne sachant pas écrire notre bon journaliste semble ne pas savoir lire non plus.
L'exercice sportif, garant de bonne santé est lui inversement pratiqué, l'ouvrier rentrant généralement plus fatigué physiquement de son travail que le cadre dynamique et ambitieux, il a tendance à ne pas pouvoir s'adonner à la pratique d'un sport. Et le budget laissé aux foyers par l'état ne permettra pas aux foyers moins favorisés de varier leur alimentation en fruits et légumes, bio ou pas.
  Mais notre journaliste aura quand même gagner un bout de subvention pour avoir ravi nos dirigeants.

  L'anecdote que je désire relater sur le bio est vielle de trois ans et m'a clairement démontré l'idiotie de la chose. De passage dans le sud ouest dans de la famille cultivant pour eux des produits sans aucun polluant, j'ai pu voir le bonheur du bio quand la parcelle d'à côté se faisait copieusement arrosé par l'épandage d'engrais de l'agriculteur voisin. Voilà pour le premièrement, la suite est encore plus belle quand un producteur de pomme de terre m'a expliqué qu'auparavant, toute sa production mal calibrée devait être vendu pour l'alimentation des cochons à 4 euros la tonne et qu'il arrivait à en vendre le dimanche sur un marché bio fréquenté par les bobos toulousains pour qui la difformité de ces tubercules était la preuve de leur qualité bio, le tout à trois euros le kilo.
Merci les bien pensants

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