Où sont nos médias ?

  Prompt à s'indigner des semaines voire des mois durant contre l'emprisonnement des pussy riot, contre l'arrestation de militant de Greenpeace, contre la construction d'un mur entre Israel et la Palestine, contre la simple évocation de ralentir l'immigration en Europe, il semble prompt à se taire dès que cela touche aux deux gros financiers que sont le Qatar et le royaume séoudien.
  Le sujet de l'esclavage au Qatar a été à peine effleuré quand le Népal a vu ses ressortissants réduits à l'état d'esclave corvéable jusqu'à ce que mort s'ensuive sur les chantiers contestés des stades de la coupe du monde, coupe obtenu étrangement facilement.
  Quand au dernier sujet concernant l'arabie saoudite et l'expulsion en cours de quatre millions d'immigrés clandestins, à peine un entrefilet pour évoquer ces éthiopiens que leur propre ambassade commence à rapatrier d'elle même pour les protéger tant la violence des expulsions est réelle. Un pays comme l'éthiopie en est choqué. Rien que cet effarement des autorités éthiopiennes nous donne une idée du problème, mais pour nos médias rien de bien grave.
  Ils se contentent de relater le fait en soulignant bien que ces expulsions massives sont faites dans le but de redonner du travail au 12 % de chomeurs locaux. Insistant bien là dessus pour montrer la portée humaniste du geste.
  Par contre quand il s'agit d'une zone gravement touchée par la crise et beaucoup moins riche comme l'Europe, hors de question de traiter une simple diminution de l'immigration comme un bienfait pour aider les chomeurs résidents.
  La grande question est sur les vrais dirigeants de notre presse vivotant au gré de l'octtroi de subvention. Se contentent ils de répercuter les consignes de nos politiciens aux ordres de ces richesses pétrolières ou sont ils directement aux ordres de ces pays pétroliers?