jeudi 31 octobre 2013

petites pensées pour les otages libérés

  Promenés de cache en cache des mois durant, entravés, baillonnés, insultés, j'en passe et des meilleures, ces personnes ont attendus longtemps que la France fasse un geste pour eux.
  Ils ont entendu les tirs de l'armée française pendant l'opération serval, ont risqué de périr par ces tirs amis. Croyant obstinément que ces tirs annonçait une libération prochaine. Libération sans cesse retardée par les déplacements de leur ravisseur. Des déplacements que la France ne pouvait deviner avec seulement l'aide d'informateurs, de satellites, avions d'observation et autres hélicoptères en patrouille au dessus de ces étendues désertes où une colonne de pick up semblerait rester invisible continuellement.
  Des mauvaises langues s'avancent déjà en arguant que le pouvoir en place n'attendait que d'avoir besoin d'un coup médiatique pour les libérer. La révolte bretonne et le risque patent de la voir se propager dans toute la France serait ce moment où notre présiflan a besoin d'aide pour revivre un court instant dans les sondages.
  Dur à croire que ce ne soit pas juste du au hasard cette concordance entre leur libération et l'abyme auquel notre flamby est confronté. Sur que ce geste n'aurait pu être fait avant, croyons nos socialistes qui ne sont pas hommes à mentir, ça se saurait.
  Et espérons seulement que cette libération aura couté moins cher que les dégâts évités dans les centres villes parcourus de manifestations, à défaut de compenser l'honneur perdu de ce pays dirigé par le fait du prince et ses caprices sondagiers

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.