dimanche 8 décembre 2013

La grèce, toujours en avant garde de l'avenir européen.

  Tout le monde sait que la grèce a donné naissance au concept de démocratie qui a depuis été repris avec plus ou moins, surtout moins, de succès dans le reste de l'Europe. Mais peu de personnes semblent prendre conscience que ce rôle de précurseur est encore celui que joue la Grèce actuellement.
  Les députés locaux viennent d'y voter un nouveau budget de rigueur et d'austérité pour l'année 2014. Après avoir saigné les particuliers grecs par des baisses de salaires, de pension, et autres allocations, le tout accompagné par une hausse des impôts, le gouvernement s'attaque maintenant aux dépenses publiques en les diminuant à nouveau de plus de 3 milliards d'euros.
  Je vois déjà les français informés sauce libé et bfm dirent, c'est normal, ils ont trop profité et ce ne peut pas arriver chez nous. La même réaction qu'ils ont eu quand les chypriotes se sont fait dépouiller directement sur leur compte en banque.
  Chypre est comme la Grèce, elle a été le berceau de la civilisation moderne européenne. Et la France va y passer aussi, ces mesures venant dans le même ordre. Il y a eu un premier coup de semonce de l'état quand il a voulu taxer rétroactivement les assurances vies. Un essai abandonné, le lavage de cerveau du public n'avait pas encore été fait. Une ponction qui ne saurait tarder, premier semestre 2014, elle sera là, et après les assurances vies ce sera les autres comptes des particuliers qui seront concernés, j'en prends le pari.
  Le gouvernement grec a voulu s'y prendre comme la France en ne s'en prenant pas directement à l'épargne mais en augmentant le niveau de dépense obligatoire des foyers pour au final les faire taper dans leur bas de laine et récupérer cet argent. Avant de continuer de réduire des dépenses publiques déjà réduites à peau de chagrin. Les hôpitaux ne pouvant soutenir les dépenses des maladies lourdes condamnant déjà les malades à une mort rapprochée.
  Là où la ligne directrice est la plus démonstratrice de la façon de faire française est l'attaque concertée sur les deux fronts de l'épargne et de l'impôt. Des taxes qui pleuvent à tout va.
  Nous sommes sur le chemin de la Grèce, il y a eu une tentative de retarder le processus mais ce retard est fini et va vite être comblé, les nouveaux prélèvements naissent à une vitesse jamais vu. Pour la première fois on a pu assister à des naissances de taxes ou a des hausses journalières et quotidiennes.
  Les dépenses ne sont pas impactées me direz vous, mais alors qu'en est il des restrictions budgétaires dans l'armée, ennemi du socialisme donc c'est de bonne guerre, soit, mais les 40 000 postes qui seront supprimés dans les milieux associatifs sont eux un signe que tout va mal pour notre pays, car il ne faut pas oublier que ces associations sont un très gros potentiel d'électeurs pour le parti socialiste qui est prompt à faire des cadeaux de copinage comme nous l'avons vu la semaine dernière avec le sauvetage de l'humanité, un journal qui n'est pas lu mais qu'il faudrait garder.

  N'oubliez pas que si ils s'attaquent à leur vivier qu'est le milieu associatif, c'est que la fin de partie est très très proche.

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