dimanche 19 janvier 2014

l'esclavage dans le monde moderne

   Tous nos bons moralistes et autres politiciens s'entendent régulièrement à conspuer les pays où l'esclavage existe encore mais que font ils, eux?
  Jusqu'à l'invention du rmi ( rsa ), leur discours pouvait encore tenir debout, chaque personne pouvant gérer sa vie financière à sa façon. Ce revenu minimum et les allocations incluses dans ce pack fournissent à la personne de quoi subvenir aux besoins primaires, manger, se laver et se loger.
  Pour certains de ces rmistes, le smic fait presque rêver avec le double de revenu qu'il leur accorde. Mais qu'accorde-t-il de plus?
  La différence permet de s'habiller de la manière adéquate pour son travail et de payer ses déplacements pour se rendre à ce travail. Les plus économes peuvent s'octtroyer un plaisir dans le mois pour se donner l'impression d'avoir plus que celui qui ne travaille pas.
  En gros rien de changer depuis la rome antique où les propriétaires d'atelier ou de terres avaient des esclaves pour principale force de travail. Ce n'était pas gratuit, ils avaient des couts de toutes sortes qui existent encore de nos jours.
  Le premier cout de l'esclave est à l'achat. L'achat est maintenant remplacé par l'éducation et la formation, qui sont des couts essentiels pour assurer un bon rendement futur. Les coûts suivants cet investissement de base sont le logement et l'alimentation, ainsi que l'hygiène de base pour les plus consciencieux des propriétaires, un cout que l'on ne peut quantifier en chiffre mais quels sont les seuls dépenses que permet un smic de nos jours une fois le loyer et l'alimentation payé? en général, il reste juste assez pour l'entretien de la vieille voiture qui permet juste de se rendre au travail et d'en revenir en priant pour que le moteur ne casse pas. Si le moteur casse, le smicard est condamné à être remplacé par un esclave ( rmiste ) en attente chez monsieur paul emploi le marchand d'esclave officiel.
  Une fois remplacé par un "chanceux" qui va de nouveau pouvoir dépenser sa force, l'esclave redevient un rmiste qui voit seulement ses besoins primaires financés, il n'a pas besoin de plus, il n'a plus de frais de transport.
  Une belle transposition de l'esclavage à notre époque qui voit même se conserver les règles d'affranchissement. Dans le monde antique, tout esclave pouvait racheter sa liberté, soit financièrement soit lors de glorieux combats dans les arènes. Car la devises du pain et des jeux existent encore, et les jeux de loterie donnent l'espoir à chacun de pouvoir racheter sa propre liberté et enfin commencer à vivre pour soi.
  Quand aux arènes, pas encore mur pour voir des gens s'entretuer, notre beau monde a inventé la télé réalité où tout un chacun a le droit d'aller s'humilier et se dégrader pour parvenir à sortir de la plèbe et devenir un citoyen au dessus du lot.


Mais ceci n'existe pas, l'esclavage est interdit depuis longtemps, la preuve, les fouets ont disparus des ateliers et des champs.

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