vendredi 10 janvier 2014

Crise: Période difficile, situation préoccupante.


  Cette définition a peut être été comprise par le gouvernement au vu de sa rapidité à se saisir du dossier Dieudonné et de la violence de sa réaction. Ils nous ont montré leur capacité d'action pur réagir à cette situation préoccupante dans une période difficile pour leur côte de popularité.
  Par compte pour ce qui est de la vraie crise traversée, nous restons face à un vide total et à une totale incompréhension du problème qui reste pour eux un problème de sondage et d'opinion comme le montrent leur discours et les mots employés.
  Les mots crise, chômage et désindustrialisation reviennent constamment dans leur discours. Cette répétition permanente et cet emploi de ces mots nous fait rêver de leur volonté d'agir mais comment peut on croire qu'ils ont compris.
  A chaque fois la crise est évoquée comme un être propre, il en est de même pour le chômage et sa courbe en inversion imperceptible.
  "nous allons lutter contre le chômage" est devenu le mot d'ordre, mais dans le même temps "la crise est derrière nous" suivant leur méthode cauet. Ces deux phrases reviennent régulièrement sans qu'il ne fasse un lien entre les deux. Eux qui, à l'ENA, ont appris à placer le mot conjecture dans chacun de leur discours semblent en avoir oublier le sens.
  La conjoncture est simplement un ensemble d'éléments qui convergent pour s'unir en un point à un moment donné et qui provoquent une ou des conséquences. Ici nous avons donc une crise qui est la conjonction de plusieurs facteurs économiques, industriels, démographiques et politiques (dette) et cette crise contient en elle même des conséquences diverses dont le chômage n'est que la partie émergé de l'iceberg.
  Ces éléments pris en compte, nos gentils socialistes nous confirment avoir bien compris le problème et annoncent une lutte sans précédent contre le chômage mais sans changer leur politique générale. Ils entendent donc trouver du travail aux français sans s'attaquer à aucune des conséquences, comme si le chômage n'était qu'un être malfaisant qui peut être terrasser, le combat de David contre Goliath, avec un flamby et ses petit bras courageux contre la bête.
  Observez bien et vous verrez mieux cette personnalisation des ennemis comme l'est aussi le marché qui est devenu un être à part entière et non une multitude d'acteurs interagissant.
  Un tel comportement est indigne, comment des dirigeants peuvent ils avoir fait des carrières entières avec des responsabilités et être arrivés à leur âge sans avoir compris que pour vaincre un problème, il faut s'attaquer à sa cause, le mal doit être pris à la racine nous rappelle la sagessse populaire et ses bons dictons, mais de populaire ils n'ont plus rien ces apôtres de l'anti populisme.



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